Auteurs d'une prestation décevante face à Nîmes, les Marseillais ont subi une deuxième défaite consécutive samedi après-midi. Villas-Boas est furieux.
Trois jours après une défaite logique face au PSG, l'OM se devait de réagir avec la réception d'un relégable. Seulement, le match a vite viré au cauchemar pour les Olympiens. Entre penalty raté, domination stérile et grossières erreurs défensives, les Marseillais ont été battus par de valeureux nîmois (1-2). Conséquence, les Phocéens font du sur place au classement, et pointent à la 6e place. Pire, les hommes d'André Villas-Boas pourraient être distancés par leurs concurrents aux places européennes en cas de bons résultats dimanche. Si Lille venait à s'imposer face à Reims, les Marseillais se retrouveraient à 10 points du podium. Alors que l'OM semblait avoir toutes les cartes en main il y a quelques semaines, d'autant plus en prenant en compte les 2 matchs en retard à disputer face à Lens et Nice, la situation est critique aujourd'hui. À la sortie de la défaite contre Nîmes, Álvaro Gonzalez a eu des mots très durs envers la prestation marseillaise. Le coach de l'OM s'est également exprimé, semblant très touché par la situation.
« D'abord, on doit dire pardon aux supporters. C'est une défaite très lourde, une série de points perdus, ça fait beaucoup. On risque de perdre le train des équipes du haut du classement qui sont plus régulières. Les deux matches en retard ne sont pas une solution. On n'a pas été bons, avec un mauvais état d'esprit. Je ne suis pas content de ce manque d'envie. On peut faire beaucoup mieux, je ne reconnais pas cette équipe. Normalement, on doit gagner ce match, même avec cet état d'esprit. On a été très mauvais et on paie un prix très cher. On a déjà parlé un peu et demain on se reparle. Les prochains jours sont importants avant Lens. On doit parler. Il y a beaucoup d'erreurs tactiques mais c'est surtout sur l'envie. On doit faire beaucoup mieux que ça. On ne peut pas passer d'un bon match à Paris à un match misérable comme aujourd'hui. Il y a des fins de contrat, des joueurs qui arrivent, d'autres qui partent. C'est peut-être ça dont on paie le prix. Il ne suffit pas de parler d'envie pour que tout revienne à la normale. On est un peu inquiet pour la suite.» a expliqué le technicien. Dans la tourmente, l'OM doit vite réagir, et débutera mercredi un enchaînement de trois matchs en dix jours : face à Lens, puis face à deux concurrents direct : Monaco et Rennes.