Le départ d’Andoni Zubizarreta risque quasiment inévitablement de provoquer celui d’André Villas-Boas, et un énorme chantier à l'OM.
L’entraineur portugais a toujours lié son avenir à celui du dirigeant basque, et ne se voit pas continuer avec aussi peu de certitudes, et aussi peu d’appuis en haut lieu. A moins d’un improbable accord avec Jacques-Henri Eyraud sur le visage de l’OM la saison prochaine, le coach marseillais, adulé dans la cité phocéenne, va très rapidement annoncer son départ. Il a déjà délivré un premier indice en arrêtant de suivre le média officiel de l’OM sur certains réseaux sociaux, histoire de faire comprendre que l’histoire allait s’arrêter. Pour JHE, qui risque de faire son entrée dans le panthéon des présidents les plus détestés par les supporters, le but de la manoeuvre est limpide. Installer des hommes à lui à tous les niveaux du club, et pouvoir librement vendre les joueurs à sa guise cet été, sans se soucier des menaces d’un entraineur qui a le public sans sa poche. Mais, sur le plan du directeur sportif comme de l’entraineur, il faudra aussi préparer la suite.
Et depuis quelques semaines, face au plan d’austérité mis en place, le président de l’OM devait se douter du probable départ d’André Villas-Boas. C’est pourquoi, selon plusieurs indiscrétions, il rêverait de faire venir Christophe Galtier. Le technicien actuellement à Lille n’est pas sur le marché, mais il a toujours fait savoir que son rêve était d’entrainer l’OM. De là à rejoindre un club en plein doute, certes qualifié pour la Ligue des Champions, mais avec le risque de devoir avaler des couleuvres pendant un certain temps, il n’est pas évident que l’ancien coach de l’ASSE soit enchanté par la perspective. Si André Villas-Boas devait partir, l’OM ne devrait, comme souvent, pas manquer de candidats. Mais il sera très difficile de trouver un technicien et un homme aussi apprécié que le Portugais.