La venue de Pablo Longoria à l’Olympique de Marseille symbolise parfaitement le nouveau virage pris par le club phocéen sur le marché des transferts.
Les gros contrats pour des trentenaires, c’est officiellement terminé à Marseille. Avec la signature de Pablo Longoria dans le rôle de directeur général délégué en charge du football, le club phocéen a officiellement basculé dans une nouvelle ère, celle du trading. Les signatures de Pape Gueye et de Leonardo Balerdi (21 ans) prouvent que désormais, l’OM souhaite s’inscrire dans une logique d’achat et de revente de joueurs à fort potentiel afin de dégager plus de bénéfices en période de mercato. Mais dans un édito publié ce mardi, Le Phocéen rappelle à tous ceux qui voudraient s’enflammer que dans ce domaine, Marseille est encore à des années lumières de l’OL ou du LOSC…
« Le trading, c’est ce que font nombre de clubs allemands et leur voisin de Salzbourg. Ce que font aussi Lille, Nice et même Lyon en France. Ces derniers pratiquent un trading qu'on pourrait qualifier de "haut de gamme" avec les exemples Victor Osimhen, Kasper Dolberg ou Bruno Guimarães » indique le média, avant de titiller la direction marseillaise. « Et puis il y a l'étage en dessous, celui sur lequel s'est arrêté l'OM ces dernières semaines. Il s'agit d'un trading moins risqué, beaucoup moins cher, destiné à promouvoir un produit nouveau. C'est ce qu'illustrent Pape Gueye et Leo Balerdi. Le premier est une affaire gratuite de Ligue 2, l'autre est prêté et n'a pas encore été exposé au grand jour. Si ces deux greffes réussissent, elles seront les premiers fleurons de cette phase II en attendant d'autres recrutements ». En attendant l’éclosion de Balerdi et de Gueye, l’OM pourrait dès cet été amorcer cette phase de trading en vendant des jeunes joueurs achetés par le passé. On pense évidemment à Caleta-Car et à Sanson, ou aux joueurs formés au club ayant percé au niveau professionnel (Lopez, Kamara).