Ces derniers jours, le nom de Robin Leproux revient avec insistance dans l’actualité… de l’Olympique de Marseille.
Et pour cause, certains supporters de l’OM estiment que Jacques-Henri Eyraud est doucement mais surement en train d’imiter l’ancien président du Paris Saint-Germain. En 2010, Robin Leproux avait fait le choix de dissoudre les associations de supporters en instaurant un placement aléatoire des spectateurs et en créant une tribune réservée aux familles pour faire suite à l’escalade de violences qui avait été atteinte au Parc des Princes et qui avait débouché sur la mort tragique de Yann Lorence, lynché aux abords de l'enceinte francilienne. Dans une interview accordée au journal L’Equipe, Robin Leproux a cependant fait savoir que les actions menées par Jacques-Henri Eyraud en ce moment n’ont absolument rien à voir avec ce qui a été fait à Paris avant l’arrivée du Qatar.
« Je me sens obligé de prendre la parole, parce qu'on oublie vite, on simplifie vite, alors qu'on ne peut pas tomber dans la caricature sur un dossier pareil. Ce que j'ai fait au PSG n'est pas un fardeau, parce que le Qatar (à l'été 2011) n'aurait sans doute pas racheté le club si nous n'avions pas pacifié les tribunes » rappelle tout d’abord l’ancien président du PSG avant de poursuivre. « En quoi le dossier de l’OM est-il différent ? Mais il n'y a rien de comparable ! J'ai été confronté à une haine funeste et létale entre les virages Boulogne et Auteuil, et j'avais la responsabilité d'un club dans lequel il y a eu deux morts en trois ans. On était devenu un club raciste et violent (…) Je ne veux pas commenter ce qui se passe à Marseille. Cela me gêne de voir mon nom accolé à cette nouvelle affaire de supporters ». Mal à l’aise sur le dossier marseillais, Robin Leproux réfute en bloc l’idée selon laquelle Jacques-Henri Eyraud applique une méthode similaire à la sienne…