Relancé la saison dernière, Luis Henrique a fait remonter sa cote à l’Olympique de Marseille. La direction, sans même consulter l’entraîneur Roberto De Zerbi, a choisi de le conserver et de prolonger son contrat. Une décision pertinente au vu de l’excellent début de saison du Brésilien.
Dans l’ombre de Mason Greenwood, un autre joueur de l’Olympique de Marseille réussit un début de saison canon. Il s’agit de Luis Henrique dont les statistiques montrent déjà son importance. En seulement trois matchs de Ligue 1, tous en tant que titulaire, l’ailier gauche a inscrit deux buts et délivré deux passes décisives. Des chiffres qui en font l’un des solides titulaires dans l’esprit de Roberto De Zerbi. Ce n’était pourtant pas le plan initial de l’entraîneur marseillais.
𝐏𝐚𝐫𝐚𝐛𝐞́𝐧𝐬 𝐋𝐮𝐢𝐬 𝐇𝐞𝐧𝐫𝐢𝐪𝐮𝐞 👏🇧🇷
— Olympique de Marseille (@OM_Officiel) August 23, 2024
Notre ailier brésilien prolonge l’aventure olympienne jusqu’en 2️⃣0️⃣2️⃣8️⃣ ✍️💙 pic.twitter.com/HJN1AEliJW
Il y a encore quelques semaines, l’Italien considérait Luis Henrique comme un simple joueur à utiliser dans ses rotations. Autant dire que sans coupe d’Europe au programme, l’ancien coach de Brighton imaginait plutôt un faible temps de jeu pour le Brésilien soutenu par la direction. Car à son retour de prêt l’hiver dernier, l’ancien joueur de Botafogo avait surpris en interne. Son état d’esprit et sa capacité à rendre service à plusieurs postes ont incité le club phocéen à le conserver. Et même à prolonger son contrat jusqu’en 2028 en août dernier.
Deux offres refusées
Pour l’Olympique de Marseille, alors que beaucoup d’autres joueurs étaient poussés vers la sortie, un départ de Luis Henrique n’était absolument pas d’actualité. La preuve, le journal L’Equipe nous apprend que les dirigeants marseillais n’ont même pas écouté les offres du Zénith Saint-Pétersbourg et de Parme pour celui que l’on a longtemps considéré comme un flop après son arrivée en 2020, au moment où l’ancien coach André Villas-Boas attendait un avant-centre. Quatre ans plus tard, force est de constater que le pari à 8 millions d’euros n’était pas si mal vu.