A 34 ans, Adil Rami connait une fin de sa carrière assez catastrophique. Le champion du monde 2018 a totalement lâché l’affaire après le succès des Bleus en Russie, connaissant une saison délicate avec l’OM avant d’être viré par le club phocéen à un an de la fin de son contrat.
Sportivement, il a connu ensuite deux échecs à Fenerbahçe, ce qu’il impute encore au président marseillais Jacques-Henri Eyraud, puis à Sotchi où il n’a tenu que quelques mois avant de partir. Pour le moment très loin du football, le défenseur central n’oublie toutefois pas la manière dont il a été viré de l’OM. Mis à pied dès le mois de juin, il a été licencié pour faute grave, avec dont aucune indemnité à la clé, et un an de contrat qui lui est passé sous le nez. La raison évoquée par Marseille est contestée par l’ancien lillois, puisque ce dernier s’était vu reprocher la participation à l’émission Fort Boyard, alors qu’il avait annoncé être blessé et donc en soins.
La justice va devoir se pencher sur cette affaire, sachant qu’aucune conciliation n’a été trouvée. La Provence annonce que la première audience de mise en état, prévue le 28 mai dernier, n’a pas pu avoir lieu en raison de la crise sanitaire, et se tiendra le jeudi 8 octobre. Les positions des deux camps étant très éloignées, la possibilité de voir un arrangement se mettre en place est très probable. Il faut dire qu’Adil Rami réclame le versement de l’intégralité de son salaire de sa dernière année de contrat, soit 3,6 ME. Une somme non négligeable que l’OM a fait le choix de ne pas payer, quitte à devoir le faire, avec d’éventuelles pénalités ou sanctions, plus tard si jamais le club phocéen devait être reconnu en torts.