Logiquement exclu lors du match entre Marseille et Lyon pour une semelle sur Houssem Aouar, Dimitri Payet a écopé de deux matchs fermes de suspension, plus un avec sursis.
La sanction est très difficile à avaler pour le meneur de jeu de l’Olympique de Marseille. La Provence crie ainsi au complot anti-marseillais. Des semelles similaires ont été sanctionnées avec beaucoup moins de sévérité depuis le début de la saison, fait remarquer le quotidien provençal visiblement très remonté : Houssem Aouar avait écopé d’un match ferme pour sa grossière faute sur Arnaud Souquet lors de Montpellier-Lyon. Coupable d’un geste dangereux face à Nice samedi, le Nantais Andrei Girotto a également écopé d’un seul et unique match ferme. Le traitement réservé à Dimitri Payet est jugé plus salé et cela commence sérieusement à agacer du côté de l’Olympique de Marseille. A tel point que le président Jacques-Henri Eyraud a décidé de contre-attaquer, selon Le Phocéen.
« Le président de l'OM reste convaincu que la méthode d'Aulas est nuisible sur le long terme. Cela s'est effectivement constaté il y a six mois, alors que le président lyonnais était contre l'arrêt du championnat. Sa vision sur la possibilité de reprendre ailleurs en Europe, les conséquences sur les droits TV, était bonne ou mauvaise, mais, sur le moment, tout le monde n'a vu que le discours d'un patron qui pensait aux intérêts de son entreprise. Selon nos informations, le club est en train d'étudier ce qu'il est possible de faire pour venir en aide à Payet. Peu importe la manière est-on tenté de dire. Il serait temps, et même grand temps, que Payet et les autres olympiens soient enfin respectés » juge le média marseillais, pour qui il est impératif que la direction monte au créneau afin de défendre Dimitri Payet, que l’on estime victime d’un acharnement de la part de la Ligue de Football Professionnel en interne.