Le relatif anonymat des réseaux sociaux ne permet pas tout, et la justice a rappelé à un jeune homme fan de l'OM qui avait menacé de mort Jacques-Henri Eyraud que les propos tenus derrière un ordinateur ou un téléphone pouvaient aussi tomber sous le coup de la loi.
Au coeur d’une situation complexe à l’OM, le président avait essuyé de vives critiques en nommant Paul Aldridge sans prévenir André Villas-Boas, ce que ce dernier avait fait vertement savoir en janvier dernier. Cela en était trop pour Nassim, alias « Petit Bambou » sur les réseaux, qui avait proféré des menaces de mort très précises (adresse personnelle dévoilée) à l’encontre de Eyraud, dans l’emballement des insultes et des quolibets à l’encontre du dirigeant marseillais. Ce dernier a décidé de réagir en portant plainte contre le jeune homme de 23 ans, rapidement interpellé et qui a reconnu les faits.
La justice a rendu son verdict et le tribunal correction de Marseille l’a condamné à un an de prison avec sursis, et 1000 euros d’amende au titre de la procédure pénale, annonce l'AFP. Le condamné a reconnu les faits et leur gravité, s’excusant platement à l’égard de Jacques-Henri Eyraud et estimant avoir compris la leçon. Néanmoins, la peine est exemplaire, ce qui a même surpris l’avocat de l’OM, qui avait proposé au prévenu de rejoindre l’OM Fondation pour des travaux d’intérêt général si le tribunal en décidait ainsi. Cela n’a pas été le cas et la justice a tenu à faire savoir et rappeler par cette sanction qu’on ne pouvait pas tout faire et tout dire sur les réseaux sociaux, même si ce n’était pas suivi de faits.