De plus en plus en retrait du côté de l’Olympique de Marseille, Jacques-Henri Eyraud continue pourtant à œuvrer pour faire grandir son club.
Très présent sous l’ère Rudi Garcia, le bras droit de Frank McCourt est aux abonnés absents derrière André Villas-Boas. Depuis le début de l’année, le président de l’OM s’est mis à l’écart des choix sportifs, réservant cette partie terrain à AVB et à Pablo Longoria. Malgré tout, en coulisses, Eyraud fait son maximum pour que son OM retrouve une image attractive. Pour cela, il essaye de transformer le club phocéen en société moderne. Il y a quelques mois, JHE avait par exemple posté une lettre sur LinkedIn pour trouver ses futurs Head of Business et Head of Football. Une méthode qui n’avait pas fait l’unanimité dans le monde du foot. Et pourtant, Eyraud assume, lui qui cherche à ouvrir l’OM sur l’extérieur en termes de personnalités et de compétences.
« Quand je suis arrivé à l’OM, j’ai été frappé de voir que 99 % des collaborateurs du club étaient marseillais. C’est un danger et c’est un risque. Après une série de défaites, j’ai vu que les visages se refermaient, les dépressions étaient proches. En termes de productivité, l’impact d’une défaite sur les attitudes et les comportements des collaborateurs étaient forts et cela, ça ne va pas. La culture, c’est ce qu’il y a de plus dur à faire évoluer. Il y a beaucoup de clubs de foot qui recrutent dans le monde du foot, moi j’ai essayé de recruter des profils issus de secteurs totalement différents, mais de gens qui représentaient des expertises dans le marketing, les opérations, le développement immobiliser. Recruter dans son monde rassure, mais la contrepartie négative, c’est l’impossibilité de remettre en cause les idées convenues et d’affronter les enjeux du XXIe siècle », a lancé, lors d’un Shack Talk, Eyraud, qui ne va pas se réconcilier avec le public marseillais avec une telle stratégie…