Malgré sa réintégration à la demande du coach Jean-Louis Gasset, Pape Gueye va bien quitter l’Olympique de Marseille à la fin de son contrat cet été. Le milieu de terrain s’apprête à rejoindre Villarreal et son ancien entraîneur Marcelino, ami du président marseillais Pablo Longoria, doublement trahi sur ce dossier.
Pape Gueye a évité le pire. Sans l’intervention de Jean-Louis Gasset, le milieu de l’Olympique de Marseille aurait sûrement passé la deuxième partie de saison au placard. C’était effectivement le souhait de Pablo Longoria. Alors que son contrat expire cet été, l’international sénégalais avait ignoré deux offres de prolongation, provoquant ainsi la colère de son président qui s’était embarqué dans un litige avec Watford pour sa signature.
Pas de réconciliation entre l'OM et Gueye
« C’est une question de respect du club, lâchait le dirigeant en janvier dernier. On l’a soutenu, on a couvert les frais d’avocat, on a payé une indemnité à Watford. Les joueurs ont des droits, mais on veut des joueurs pleinement engagés et avec la bonne mentalité. Si un joueur n’est pas pleinement engagé mentalement, il n’a pas sa place dans ce groupe. » A la demande du nouvel entraîneur, Pape Gueye avait finalement réintégré le groupe. Mais cette accalmie n’a pas vraiment rapproché les deux parties.
⚽ El jugador y el Submarino ya han llegado a un pacto que hará que el centrocampista vista de amarillo las próximas cuatro temporadas y con una opcional. https://t.co/tZg5xSh6Mc
— AS Fútbol (@AS_Futbol) April 26, 2024
Campé sur ses positions, le milieu de terrain va bien quitter l’Olympique de Marseille en fin de contrat. Le quotidien As révèle un accord entre le Marseillais et Villarreal, avec un rôle essentiel du coach Marcelino. L’ancien entraîneur marseillais a apparemment convaincu ses supérieurs et le joueur qui va donc s’engager avec le Sous-marin jaune pour les quatre prochaines saisons, plus une en option. On peut parler d’une double trahison pour Pablo Longoria, dont l’ami Marcelino n’a pas hésité à profiter de la situation. A croire que tous les coups sont permis sur le marché des transferts.