Après l'annonce de son départ de la présidence de l'Olympique de Marseille, il est clair que Jacques-Henri Eyraud ne laissera des regrets à personne du côté de la cité phocéenne.
Exit Eyraud. Ce samedi, le quotidien La Provence n’a pas hésité au moment de faire sa Une, le départ forcé du désormais ancien président de l’Olympique de Marseille ayant provoqué une véritable euphorie en ville. Et c’est peu dire que JHE ne laissera pas un souvenir impérissable, ce dernier ayant réussi en moins de 5 ans à se mettre tout le monde à dos, que ce soit à l’intérieur ou à l’extérieur du club. Journaliste en charge de suivre au quotidien l’actualité de l’OM, Alexandre Jacquin dresse un portrait au vitriol de Jacques-Henri Eyraud, ne trouvant aucune qualité à celui qui aura tout de même réussi une chose, réunir l’ensemble des associations de supporters…contre lui. Pour le journaliste marseillais, il est grand temps de tourner la page Eyraud.
« Ce matin, le soulagement est partout. Jamais un président de l’OM n’avait été autant détesté que lui. Il l’a bien cherché, ceci dit. Après avoir vendu du rêve lors de sa prise de fonctions en 2016 en se lançant dans une opération séduction dont on rit (jaune) aujourd’hui, il a progressivement dévoilé son vrai visage, celui d’un homme froid, intransigeant, épuisant tous ceux qui le côtoient, condescendant et maladroit. Son bilan est affligeant. Il se croyait supérieur en donnant des cours de gestion à tous ses interlocuteurs. Hier, c’est lui qui a reçu une bonne leçon. Enfin ! », écrit Alexandre Jacquin, qui habille Jacques-Henri Eyraud. On attend avec une certaine impatience les premiers propos de JHE, même si on imagine bien qu'en le nommant au conseil de surveillance de l'OM Frank McCourt achète une relative discrétion de celui qu'il avait nommé à la présidence du club phocéen.