Alors que l’entraîneur André Villas-Boas attend la signature d’un attaquant, l’Olympique de Marseille ne parvient pas à trouver la perle rare. Notamment en cause, l'incapacité à vendre des joueurs.
La communication de l’Olympique de Marseille est à prendre avec précaution. Si le coach André Villas-Boas et le directeur sportif Pablo Longoria parlent de reporter l’arrivée d’un attaquant, c’est surtout pour envoyer un message aux clubs avec qu’ils négocient. Et qu’ils ne parviennent pas à convaincre pour le moment. Rien d’étonnant selon l’agent Christophe Mongai, qui s’attend à voir le vice-champion de France atteindre son objectif seulement en cas de ventes.
« Si Frank McCourt va investir sur un attaquant ? Je ne suis pas dans l’esprit de Monsieur McCourt mais si je réagis froidement, je ne pense pas que l’OM ait la capacité à investir 40-50 M€ pour un attaquant d’envergure. Or ce sont les tarifs pour un attaquant de très haut niveau international, a prévenu l’agent contacté par But. Après est-ce qu’en fin de mercato, après avoir réussi à vendre 2-3 joueurs, ils seront en capacité de mettre 15-20 M€ sur un attaquant ? Peut-être. Mais c’est loin d’être gagné. »
Dépendants de la Premier League
D’autant qu’à l’image de l’Olympique Lyonnais, le club phocéen subit les conséquences d’un marché calme. « Encore une fois, les grosses ventes dépendent en grande partie du marché anglais qui allume souvent la mèche, a expliqué Christophe Mongai. Il faut donc attendre et voir ce qu’ils vont faire dans les derniers jours du mercato. Mais il est évident que pour l’OM et l’OL, les ventes détermineront d’éventuels achats. Aujourd’hui, ce sont deux clubs qui sont plus vendeurs qu’acheteurs. » Reste à savoir si les Anglais vont subitement se lâcher dans les deux dernières semaines du mercato.