A moins d’une énorme recrue en attaque, l’Olympique de Marseille devrait partir cette saison avec le même onze de départ type que la saison dernière.
Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il s’agit d’un fait assez rare dans le football moderne. Il faut dire que de nombreux entraîneurs et directeurs sportifs estiment qu’il faut régénérer au moins 30 % d’une équipe-type d’une saison à l’autre afin de maintenir un niveau élevé de compétitivité. Ce ne sera pas le cas à l’Olympique de Marseille cette saison, où André Villas-Boas compte s’appuyer sur ses cadres de la saison dernière et notamment sur Steve Mandanda, Dimitri Payet et Florian Thauvin, ses trois capitaines. Il existe bien évidemment une chance de réaliser une seconde saison réussie de suite mais selon Jean-Philippe Durand, tout dépendra en fait de la volonté et de la motivation des trois cadres, lesquels mènent la danse au sein du vestiaire selon ses propres mots.
« Il faut prendre le contexte d'une saison à l'autre ainsi que les objectifs individuels. Ce sont même ces derniers qui influent sur la régénération d'un groupe. La saison dernière, par exemple, je savais que les joueurs seraient revanchards par rapport à la précédente et donneraient leur maximum. C'était la garantie pour AVB d'avoir des joueurs réceptifs. Aujourd'hui, le danger serait effectivement d'avoir un relâchement car ils ont atteint les objectifs de la saison dernière, mais il faut regarder les échéances. Ce sont les cadres qui mènent la danse et entraînent les autres, et on s'aperçoit que les Thauvin, Payet, Mandanda et autres jouent gros, notamment avec la perspective de l'Euro. Il y a aussi une Champions League à jouer, alors que le club n'y est plus depuis des années. Il y a donc une intensité dans l'exigence qui va les obliger à se surpasser, c'est pour ça que je ne vois pas l'obligation de changer une partie de l'équipe » a indiqué au Phocéen l’ancien responsable de la cellule de recrutement de l’OM, pour qui la réussite ou non de Marseille cette saison dépend en grande partie de la motivation de Payet, Mandanda et Thauvin.