Actuellement en lutte contre une récidive de son cancer, Bernard Tapie continue de suivre avec attention l’actualité de l’Olympique de Marseille.
Comment peut-il en être autrement, sachant que Bernard Tapie a sûrement vécu l’un de ses plus beaux moments en remportant la Ligue des Champions 1993 en tant que propriétaire de l’OM. Une C1, la seule jamais remportée par un club français, que la formation phocéenne ne goûtera pas cette saison, une fois de plus. Une véritable anomalie. Mais cela n’étonne même pas l’homme de 76 ans, pour qui la direction de Marseille n’est tout simplement pas au niveau. Qui plus est en ce début de saison, où l’OM n’a pris qu’un seul point en deux journées.
« Tu engages un nouveau joueur, il est connu de personne, il est prévu pour être le grand avant-centre de l’OM. Et plutôt que de choisir Payet, qui avait 90% de le mettre, tu lui fais tirer le pénalty… Qu’il rate… Ce mec, tu le tues au deuxième match car, pour les supporters, ça devient immédiatement un mauvais, une truffe. C’est comme si j’avais fait ça à Papin à ses débuts. C’est ça qui me gonfle à l’OM : sous des apparences de grands professionnels, les mecs à la tête sont nuls. Pas les joueurs, pas l’entraîneur, ils sont bons eux ! Il faut se dire aussi, que les joueurs de foot ne respectent que deux types de personnes dans les clubs : un ancien qui les a fait rêver et celui qui les paie. Et pas celui qui est payé pour te dire ce qu’il faut faire ! », a balancé, dans les colonnes de La Provence, Tapie, pour qui le problème de l'OM vient d'en haut, et non pas des joueurs ou de l'entraineur. Difficile toutefois de reprocher à Jacques-Henri Eyraud le pénalty manqué par Benedetto...