Entraineur arrivé cette saison à Marseille, André Villas-Boas savait que la mission de redresser l’OM serait compliquée.
Il était prévenu, mais n’était peut-être pas conscient de toutes les difficultés, et du marasme dans lequel le club olympien se trouve. Sans moyen financier, le marché des transferts a été compliqué, en dehors de l'effort pour Dario Benedetto, et les justesses de l’effectif sont criantes à la moindre absence. Résultat, René Malleville, souvent sans pitié quand les résultats ne sont pas au rendez-vous, pardonne beaucoup à l’entraineur portugais, qui a hérité selon lui d’une situation bien inconfortable liée au passage ravageur de Rudi Garcia.
« J’ai toujours dit sous Garcia. Il nous a mis dans la merde, il doit nous en sortir. C’est ce qu’il avait réussi à faire. Pour Villas-Boas, il est loin de nous avoir mis dans la merde, c’est plutôt l’OM qui le met dans la merde. Se séparer de Villas-Boas, ce serait la plus grosse connerie que ferait Jacques-Henri Eyraud », a livré le plus célèbre des fans marseillais à Radio Star. Cela tombe bien, malgré la mauvaise passe actuelle, les dirigeants marseillais n’ont ni l’envie ni les moyens de virer l’ancien coach de Chelsea.