L'Olympique de Marseille pourrait prêter Kevin Strootman au Genoa pour six mois sans option d'achat en payant une partie de son salaire. Nabil Djellit y voit le symbole du fiasco Eyraud.
La presse italienne l’a révélé ce samedi, l’Olympique de Marseille et le Genoa seraient proches d’un accord concernant le prêt pour six mois, sans option d’achat, de Kevin Strootman à l’actuel 19e de Serie A. Pour trouver ce deal, l’OM aurait accepté de payer une partie du salaire du milieu international néerlandais, ce qui limite les économies, même si l’ancien joueur de l’AS Rome est payé 0,5ME par mois. Selon certaines sources, on évoquait une économie autour d’un million d’euros pour le club phocéen grâce à ce prêt. Mais quoi qu’il arrive, Kevin Strootman retrouvera le chemin du Vélodrome dès le 1er juillet prochain, car le milieu de terrain a encore deux ans de contrat avec l’Olympique de Marseille. Face à cette décision de l’OM, Nabil Djellit estime qu’il y a vraiment de quoi s’inquiéter pour le club de Frank McCourt.
Strootman symbole du fiasco Eyraud
Le journaliste de France Football estime qu’il s’agit d’un choix financier pour le moins bas de gamme et ce n’est pas vraiment bon signe pour Marseille. « Ça parle d'un prêt sec de Strootman, accident industriel made in Jacques-Henri Eyraud. Donc dans 6 mois, il est de retour avec la même problématique économique. Pour l'OM, ça fait quelques économies de bout de chandelle sur son salaire XXL. Ce club n'a aucune marge, je suis inquiet pour l'avenir », avoue Nabil Djellit, qui s’étonne que l’Olympique de Marseille puisse avoir l’obligation de gratter ainsi des euros pour espérer s’en sortir. Mais dans une période où les clubs de Ligue 1 sont privés des droits TV et des recettes aux guichets, un euro est un euro, que l'on soit l'OM ou un autre club.
Ça parle d'un prêt sec de Strootman, accident industriel made in JHE. Donc dans 6 mois, il est de retour avec la même problématique économique. Pour l'OM, ça fait quelques économies de bout de chandelle sur son salaire XXL. Ce club n'a aucune marge, je suis inquiet pour l'avenir
— Nabil Djellit (@Nabil_djellit) January 8, 2021