A chacun son boulet. Les clubs investissent parfois très gros sur un joueur, et n’ont pas toujours le rendement escompté, le football n’étant pas une science exacte.
Au PSG on se casse encore la tête pour trouver un club à Jesé, acheté pour 25 ME en provenance du Real Madrid lors de l’arrivée d’Unai Emery en 2016, et qui a enchainé les déceptions, les sorties extra-sportives et les prêts catastrophiques. Il possède néanmoins toujours un contrat à 6 ME par an qui fait très mal aux dirigeants, malgré leurs moyens financiers copieux. L’accident industriel, c’est aussi ce qui est arrivé à Lyon avec Mapou Yanga-Mbiwa. Cette tentative de relance après un passage à la Roma a semblé prendre au départ, avant sa disparition progressive de l’équipe. Son contrat parmi les meilleurs du club, l’a ensuite totalement empêché de changer d’air, et il vient de passer deux ans à l’OL dans la bonne humeur, pour lui, sans jouer. A l’OM, l’épisode Rudi Garcia a fait mal à ce niveau, avec notamment la signature d’un Kevin Strootman qui n’était plus que l’ombre du joueur capital qu’il était à la Roma. Le Néerlandais n’avance plus, et possède quasiment le plus gros salaire du club. Ses performances ne collent pas avec la fiche de paye, mais Le Phocéen, comparé aux autres cas évoqués, lui trouve au moins une excuse de taille.
« L'équation est connue : l'OM cherche à se séparer de l'ancien Romain depuis un an, et le président olympien était même prêt à le laisser partir gratuitement l'été dernier. Inutile de dire que c'est encore le cas aujourd'hui et que, même à ces conditions, les prétendants ne se bousculent pas pour le récupérer. Mais, soyons honnêtes, l'OM n'est pas le seul a se coltiner ce type d'accident industriel. On pense à un Yanga-Mbiwa à Lyon ou à un Jesé au PSG qui pèse encore plus lourd, car l'Espagnol n'est même plus un footballeur, alors que Strootman en est un, et pas n'importe lequel », a souligné le site marseillais, pour qui André Villas-Boas peut au moins compte sur Strootman pour rendre service.