Dans le développement de son projet, l’Olympique de Marseille ne mise pas seulement sur le mercato.
Pour évoluer, le club phocéen souhaite également profiter de son centre de formation et des talents de sa région. C’est pourquoi le président Jacques-Henri Eyraud s’est rapproché des clubs locaux pour mettre en place des partenariats. Le problème, c’est que l’une des principales formations, Air Bel, a préféré collaborer avec Montpellier. En cause, le « copinage » toujours présent à l’OM.
« Je suis en partenariat avec Montpellier, mais ça n'empêche pas qu'avec Monaco, avec Saint-Etienne, avec Lyon, avec Metz... avec tous les clubs on s'entend. Le seul club avec qui on n'arrive pas à s'entendre, c'est avec l'OM, a lâché le président d’Air Bel Chaïb Draoui au Phocéen. Et pourquoi on n'y arrive pas ? Parce que dans ce centre de formation il y a des gens incompétents. Tant qu'ils seront là je ne travaillerai pas avec eux. C'est encore du copinage. Je m'excuse mais un centre de formation, ce n'est pas la camaraderie, pas le collègue de l'ami, ou l'entraîneur de l'ami. Il n'y a que l'OM qui fonctionne comme ça. »
Les conditions pour collaborer
« Il me reste un an de contrat avec Montpellier. Comme j'avais dit au président Eyraud : "Avec Montpellier, ça a bien avancé, j'ai donné ma parole qu'on allait signer ensemble, vous venez d'arriver, moi la porte n'est pas fermée, je finis mon engagement avec Montpellier et après on travaille ensemble". A Montpellier, avec Robert Nouzaret et Henri Stambouli, ça se passe très bien. Henri, il m'a dit : "Quand j'étais à l'OM, j'ai tout fait pour travailler avec toi"... Moi j'ai envie de travailler avec l'OM. Mais avec des règles. Pas "on prend ce qui est bon et ce qui est mauvais vous le jetez" », a prévenu Chaïb Draoui, qui exige un coup de balai à la Commanderie.