Si l’Olympique de Marseille réalise probablement sa meilleure saison depuis le lancement du Champions Project de Frank McCourt, Hiroki Sakai, lui, n’est pas au top de sa forme.
Ces dernières années, et notamment lors du fameux parcours du club phocéen jusqu’en finale de l’Europa League en 2018, l'international japonais était considéré comme le véritable « soldat » de l’OM. S’il est toujours apprécié au sein du Vélodrome, le joueur de 29 ans a un peu perdu de sa superbe sur le plan physique sous les ordres d’André Villas-Boas. Recruté libre en 2016, l’ancien d'Hanovre n’est d’ailleurs plus un titulaire indiscutable face à Bouna Sarr. Auteur de 21 matchs cette saison, Sakai ne lâchera en tout cas pas le morceau, car il a envie de réussir pleinement à l’OM.
« Quand tu es japonais, tu pars désavantagé. Dans les grands pays de football, les gens sont sceptiques à l’égard des joueurs japonais. Même si tu joues bien la première saison, ils attendent toujours de voir si tu peux le refaire. Ce n’était pas un chemin facile, mais si, dorénavant, mes coéquipiers m’apprécient, c’est parce que jusqu’à présent, j’ai été à la hauteur. J’ai réalisé mon rêve en jouant en Europe. Maintenant, il s’agit de savoir combien de temps ça va durer. Je sais que je dois obtenir de bons résultats à chaque match. Si je n’ai pas cette détermination ou si je ne fais pas mes preuves, alors je devrais envisager de quitter l’OM et de rentrer au Japon. Je ne suis pas venu ici juste pour faire acte de présence. Je suis venu ici pour réussir. Donc ma devise, c’est réussir ou rentrer chez moi. Il n’y a que ça qui m’importe. Je vais faire de mon mieux. Être footballeur, c’est un métier où un jour, tu as l’impression d’être au sommet et le lendemain, tu es tout en bas de l’échelle. Si tu fais face à ce genre de difficulté dès ton plus jeune âge alors tu la surmonteras plus tard parce que tu l’auras déjà vécue. Surtout ici à Marseille, la pression est très forte », a détaillé, dans une vidéo sur Brut, Sakai, qui espère maintenant gagner un trophée, comme une Coupe de France, ou jouer la Ligue des Champions avec l’OM. Il n’en a jamais été aussi proche.