Alors que l’Olympique de Marseille caracole à la deuxième place de la Ligue 1 après une énorme première partie de saison, tout n’est pourtant pas rose chez le dauphin du Paris Saint-Germain.
En ce moment, tout brille au sein du club phocéen. Il faut dire que l’OM est bien parti pour finir sur le podium de la L1 et retrouver la Ligue des Champions après une impressionnante série de huit victoires en neuf journées. Si la plupart des joueurs marseillais brillent cette saison, ce n’est pas le cas de Grégory Sertic. Sous contrat jusqu’en juin prochain, le joueur de 30 ans n’a plus porté le maillot olympien en match officiel depuis le début de l’année 2019. Prêté au FC Zürich en deuxième partie de saison dernière, le milieu défensif est toujours à Marseille. S’il s'entraîne normalement, Sertic ne figure jamais dans les groupes d’AVB. Une énigme qui a coûté et qui coûte encore très chère à l’OM, comme le rappelle Nicolas Filhol.
Sertic et son salaire mensuel de 180 000 €
« Sertic, il y a un problème, on sait très bien, même si avec un prête-nom, il a les mêmes agents que Rudi Garcia. C’était un recrutement qui arrangeait tout le monde. Après Sertic, ce n’était pas une catastrophe à Bordeaux, c’était un joueur moyen de Ligue 1 qui pouvait rendre des services. Après, payer 1,5 millions d’euros à six mois de la fin de son contrat et lui donner un salaire de 180 000 euros par mois, ce n’était pas la meilleure des idées. Surtout quand tu sais, et beaucoup le savaient dans le milieu, qu’il avait de gros problèmes de genou. Il a eu des blessures et il ne s’en est jamais remis. Aujourd’hui, ça a l’air d’aller. Mais ça ne doit pas être top pour que Villas-Boas l’écarte du groupe. Il est clairement placardisé et il va croquer son salaire jusqu’au bout comme l’a fait Abdennour lors de ses deux ans de prêt. Il sait qu’il ne jouera jamais, mais il sait surtout qu’il ne retrouvera jamais un salaire comme ça ailleurs. Là, on peut en vouloir au président Eyraud et à Rudi Garcia d’avoir choisi Sertic et à Zubizarreta de ne pas s’être imposé pour dire non… », a lancé le journaliste de Football Club de Marseille, qui n’oublie pas les erreurs du passé de la direction de l’OM, alors que le dernier recrutement (Benedetto, Rongier, González) est largement applaudi du côté du Vélodrome.