Mardi, l’Olympique de Marseille a rattrapé le coup dans le dossier Valentin Rongier en s’attachant les services du capitaine nantais comme « joker ». Mais lundi soir, date de clôture officielle du mercato, les dirigeants phocéens et Jacques-Henri Eyraud en tête ont désespéré leurs supporters. Incapable de boucler dans les temps le transfert du milieu de 25 ans, l’état-major de l’OM a pris cher, faisant en plus passer une soirée cauchemardesque au joueur, présent sur place. Il y avait franchement de quoi avoir honte selon Eric Di Meco, qui n’a pas mâché ses mots sur l’antenne de RMC.
« Cet épisode-là vient après celui de Balotelli il y a un an quand il ne vient pas. Rappelez-vous, il se déplace à la Commanderie, on commence à négocier et ça ne se fait pas. Derrière, le président de Nice Rivère s'était fait les dirigeants de l'OM. Tu passais pour des moyens déjà. En plus, tu as ton recrutement qui te plombe déjà à grands coups de salaires. Ce qui m'étonne, c'est qu'après une saison où tu es attendu, où tu as des critiques, tu arrives seulement la dernière après-midi. Là, les supporters en auront surtout après les dirigeants. Tu sais que Gustavo va partir depuis un an. Lundi soir à minuit, moi, j'ai eu honte. Encore une fois, on va faire rire la France. Comment on fait, pourquoi toujours nous ? Cela pourrait arriver de temps à temps à Rennes, à Montpellier mais non » a déploré Eric Di Meco, visiblement désabusé par la situation, et qui ne semble consolé par la signature en différé du joueur.