René Malleville a pris son petit déjeuner de mardi avec Jacques-Henri Eyraud, et l'emblématique supporter de l'Olympique de Marseille, connu pour ses énormes coups de gueule, est clairement tombé sous le charme du président de l'OM. Evoquant cette rencontre avec le patron du club phocéen, sur le site du même nom, René Malleville affirme que ce dernier n'a pas organisé cette réunion pour le brosser dans le sens du poil, mais bel et bien pour avoir son avis sur l'avenir de l'Olympique de Marseille. Un rendez-vous qui a donc fait de l'effet.
« Il m'a assuré que la majeure partie des 200ME seront utilisés dans les deux prochaines saisons ! Et il m'a confirmé ce que je pense et écris depuis qu'ils sont là, qu'il ne fallait pas se focaliser sur cette somme, qu'il fallait compter aussi sur les recettes, les droits TV, les éventuelles retombées en cas de participation à une Coupe d'Europe ! Les 200ME ne sont là que pour les mercato, et j'ai cru comprendre que trois renforts pourraient venir cet hiver ! Mais loin d'être con, il m'a quand même fait comprendre que cet hiver, les bons joueurs ne sont pas légion !, a confié René Malleville, qui a ensuite été interrogé sur le fameux projet socios qui verrait des supporters investir financièrement dans l’OM. Il m'a posé beaucoup de questions sur ce sujet. Et contrairement à ce que peuvent penser certains, le président de l'OM s'est montré très attentif à mes explications. (…) Il m'a confirmé que ce projet, non seulement il allait s'y intéresser, mais qu'il allait voir avec son service juridique ce qui pourrait entraver sa mise en place ! Il m'a même confirmé que, une fois vu, il inviterait les initiateurs et moi-même à une réunion sur le sujet. En fait, il m'a invité plus pour en connaitre un peu plus sur le club, les lacunes qui sautaient aux yeux, ce que les supporters attendaient, comment je voyais l'avenir. Cet homme est intelligent, il arrive dans un monde inconnu en lambeaux, il veut savoir, il cherche en demandant à ceux qui peuvent le renseigner en toute loyauté, en toute "amitié" presque. »