Le moins que l’on puisse dire, c’est que le champion du monde Adil Rami a mal vécu l’après-Mondial 2018.
Entre ses pépins physiques et son fameux burn-out, le défenseur central de l’Olympique de Marseille n’a pas réussi à se remettre dedans. Même le sélectionneur Didier Deschamps a reconnu que l’ancien Lillois n’était plus un footballeur. Et l’on imagine que l’entraîneur Rudi Garcia est arrivé à la même conclusion, d’où l’installation de Duje Caleta-Car et Boubacar Kamara dans le onze. Mais face à Angers samedi (17h), la suspension du minot ressemble à une occasion en or pour Rami.
« Je pense que c'est effectivement le bon moment, même si j'aimerais bien savoir ce qui ne va pas avec lui, a commenté l’ancien défenseur de l’OM Bernard Bosquier, contacté par Le Phocéen. On n’a jamais vraiment su si c'était une question de blessures ou de méforme, mais il est temps de le revoir sur le terrain. Il a eu un gros passage à vide et il a là une chance de se remettre dans le coup. Personnellement, c'est lui que je ferais jouer contre Angers, à domicile et à son poste de prédilection, c'est le contexte idéal. »
La dernière chance de Rami
« Garcia va certainement lui parler, et c'est à lui d'avoir des c... et de lui dire qu'il est prêt et qu'il a envie. Mais, s'il continue de tergiverser, il est bouilli jusqu'à la fin de saison, a-t-il prévenu. Ça arrive d'avoir un coup de moins bien, mais il doit relever la tête, même s'il n'est qu'à 80 ou 90 %. C'est un contrat moral avec son coach. Après, il faudra gérer le retour de Kamara, mais c'est une autre histoire. » En concurrence avec Rolando et Luiz Gustavo, Rami devra convaincre son coach qu’il peut se relancer.