Titulaire indiscutable depuis son arrivée à Marseille cet été, Adil Rami s’est imposé comme le leader de la défense olympienne. Surtout, l’ancien joueur du FC Séville a la cote auprès des supporters olympien grâce à des performances satisfaisantes et un état d'esprit irréprochable. Une situation bien différente de celle de Patrice Evra, son ancien partenaire chez les Bleus. Après la rencontre contre Caen (5-0), le boss de l’arrière-garde phocéenne a tenu à défendre son coéquipier à Marseille. S’il condamne fermement son geste, il refuse de l’accabler et de l’exclure du groupe… en attendant les sanctions qui seront prises par Jacques-Henri Eyraud.
« Je pense vraiment à Pat. Bien sûr, son geste est indéfendable, personne n'est au-dessus de l'écusson de l'OM, et tout le monde est perdant. J'ai connu ce type de situation, à Valence, en 2013, après le mercato d'été. Une sale communication s'était faite autour de moi, j'avais certains coéquipiers et le coach à dos, j'avais dû quitter le groupe à Grenade et rentrer seul, à l'aéroport. C'est dur à vivre. Je n'oublie pas Pat même après cette belle victoire » a lancé Adil Rami, qui n’oublie pas que l’ancien défenseur de la Juventus a sans doute été important pour son intégration à Marseille cet été. Désormais, la question est de savoir si le latéral gauche phocéen réintégrera le groupe de Rudi Garcia, à six mois de la fin de son contrat…