C’est une spécialité peu enviable de l’Olympique de Marseille, mais quand un joueur possède un contrat trop long et encombrant, le club phocéen n’hésite plus à engager une procédure de licenciement pour s’en séparer, en attendant un règlement à l’amiable ou en procès quelques temps plus tard. Cela avait été le cas avec Henri Bédimo, accusé d’avoir fondé une académie à Douala en compagnie du club de Montpellier. Cette fois-ci, Adil Rami est accusé d’avoir séché un entrainement au mois de mai et d’en avoir profité pour participer à Fort Boyard, avec un combat de boue en prime, alors qu’il était blessé au talon. De quoi provoquer un licenciement réel et sérieux ? L’avenir le dira mais en tout cas, la suite de sa carrière pourra difficilement se faire à l’OM, et même en France, avoue Gaëtan Huard.
« En France, cela me paraît peut-être compliqué. Sa saison post-Coupe du monde a été une catastrophe. Quand tu arrives à un certain âge, si tu t’écartes du bon chemin et que tu n’arrives plus à maintenir ton niveau, c’est difficile de revenir », a prévenu dans Le Parisien l’ancien gardien de but de l’OM, désormais consultant. Une embrouille qui devrait donc durer, et provoquer d’une façon ou d’une autre la fin de l’aventure d’Adil Rami à Marseille, à moins d’un gros coup de théâtre dans les semaines à venir.