Recruté à l’été 2018 sur les conseils de Rudi Garcia, qui l’avait connu à la Roma, Nemanja Radonjic ne parvient pas à s’imposer à l’Olympique de Marseille.
Après une première saison décevante, mais que l’on pourrait qualifier de période d’adaptation, l’ailier de 23 ans pouvait espérer davantage de temps de jeu. Les départs de Lucas Ocampos et de Clinton Njie n’ont pas été compensés, pas plus que la longue indisponibilité de Florian Thauvin. Pourtant, l’entraîneur André Villas-Boas lui préfère Bouna Sarr et même l’avant-centre Valère Germain.
Une hiérarchie peu flatteuse pour un joueur acheté 12 M€. D’ailleurs Lazar van Parijs, qui suit le championnat serbe pour Footballski, estime que la participation de Radonjic au Mondial 2018 a faussé sa cote. « L’OM s’est bien fait pigeonner sur le label joueur de Coupe du monde. Sa valeur a doublé en trois matchs… », a révélé le spécialiste à 20 Minutes. Car avant le tournoi en Russie, l’international serbe avait été proposé à Nice pour 6 M€ ! Mais la compétition de la FIFA n’explique pas tout.
Le rôle du FC Séville
« L’OM a dû payer 12 M€ car c’était le bordel avec ses droits, une partie allait à l’Etoile Rouge, le reste à la Roma, sans parler des agents et intermédiaires et la Fédération serbe, a ajouté Milan, un suiveur et supporter du club de Belgrade. L’OM l’a acheté un peu tôt, après une seule saison pleine, et un peu vite, peut-être en "panic buy", sans l’avoir bien repéré avant. Il y avait aussi une grosse concurrence du FC Séville qui a obligé l’OM à surenchérir. » Radonjic, Strootman, Caleta-Car… Marseille n’était pas très inspiré à cette période…