Alors que la nouvelle direction de l'Olympique de Marseille vivait le grand amour avec ses supporters, les premières tensions apparaissent au grand jour... à cause des abonnements.
Depuis octobre 2016, Frank McCourt a clairement redoré le blason marseillais. En donnant les clés du camion à Jacques-Henri Eyraud, à Rudi Garcia et à Andoni Zubizarreta, le nouveau boss de l'OM a vu juste. Puisque sept mois après son arrivée, et un premier mercato hivernal réussi avec les arrivées remarquées de Payet, Sanson et Evra, Marseille a retrouvé la Coupe d'Europe en terminant dans le Top 5 de la Ligue 1. Par conséquent, les supporters du Vélodrome ne peuvent que s'incliner devant tout le travail effectué par la nouvelle direction. Oui, mais voilà, tout ne peut pas rester rose, et l'heure de la première mésentente a sonné.
Mécontents de la campagne d’abonnements, qu'ils jugent méprisante, les groupes d’Ultras commencent à gronder. Et c'est notamment le cas du Commando Ultra 84, qui secoue Jacques-Henri Eyraud à cause « d'une hausse du prix de l'abonnement en virage passant de 155 euros à 160 euros » ainsi que « d'une double expérimentation », sachant que les fans sont obligés de s'abonner pendant le mois de juin et qu'ensuite aucune place ne sera vendue les soirs de match. Enfin, gros changement par rapport à la saison dernière, les abonnés vont « devoir à nouveau obligatoirement passer par une association de supporters », alors qu'il avait été convenu avec le président Labrune qu'il serait possible de s'abonner directement auprès de l'OM. Ces trois points de désaccord créent un certain froid entre les Ultras et le président Eyraud, mais les supporters phocéens continueront de soutenir leur OM... coûte que coûte.