Un match à très haut risque se profile pour l'Olympique de Marseille, qui reçoit dimanche soir Bordeaux au Vélodrome.
Mais du côté de l'OM on tente de calmer le jeu, afin de ne pas faire du stade phocéen une cocotte-minute prête à exploser. Une semaine après l'incroyable réunion à Zurich en compagnie de Margarita Louis-Dreyfus et Michel, Vincent Labrune a pris toute la pression sur lui, au point même que certains, à l'image de Pierre Ménès, pensent désormais que c'est le président de l'Olympique de Marseille qui va faire les frais des résultats désastreux de cette saison. Loin de s'épancher sur cette rumeur qui annonce son départ, le patron de l'OM était vendredi à la remise de l'Ordre National du Mérite à Josip Skoblar, joueur légendaire de Marseille. L'occasion pour Vincent Labrune de dire quelques mots à nos confrères de La Provence sur la situation actuelle.
« Tous les grands clubs européens, le Milan AC par exemple, ont connu des périodes fastes et d'autres qui le sont moins. Mais on regarde de l'avant. On espères que les semaines et les mois qui viennent permettront au club de retrouver son lustre d'antan », a confié le président de l’Olympique de Marseille, qui sait mieux que quiconque que sa situation est de plus en plus compliquée. Mais cette comparaison avec le club lombard n’est peut-être pas anodine, Silvio Berlusconi, propriétaire du club milanais ayant lui aussi l’envie de vendre son club, mais à bien du mal à concrétiser l’opération malgré des négocations qui durent depuis des mois avec un milliardaire thaïlandais, sans concrétisation pour l'instant.