La semaine a encore été agitée dans les coulisses de l'Olympique de Marseille, avec ce samedi matin les dernières révélations sur le contrat de travail offert par Vincent Labrune à un des policiers en charge de l'enquête sur les transferts douteux de l'OM. Dans sa chronique pour Direct-Matin, Pierre Ménès estime que toutes ces histoires font quand même planer un grand danger sur le club phocéen, notamment parce qu'on voit mal comment un repreneur peut arriver dans ces circonstances.
« On sait que Steve Mandanda, Nicolas Nkoulou et Lassana Diarra vont partir. Que les prêts de Javier Manquillo, Mauricio Isla et Florian Thauvin ne peuvent pas se prolonger. Que Georges-Kévin Nkoudou va avoir des offres. Que Michy Batshuayi va rapporter au moins un peu d’argent. Bref, l’OM va être une coquille vide dans un environnement qui ne connaît même pas la signification du mot patience. Oui, l’OM est en danger. Sportivement. Qui va vouloir investir dans un club aussi sulfureux ? Les récentes écoutes dévoilées sont une contre-publicité désastreuse. Parce que pour redresser le club, il faut au minimum injecter 200 millions d’euros entre le rachat et le recrutement. Y a-t-il un investisseur suffisamment amoureux de l’OM et de son prestige pour se lancer dans une aventure aussi chaotique ? J’en doute. Mais le pire serait de céder le club à un branquignol, qui se fera de la pub quelques semaines avant que les vrais ennuis ne commencent. Finalement, il n’y a rien de drôle là-dedans. Parce que c’est tout le football français qui a besoin d’un OM puissant et conquérant. On en est tellement loin », écrit Pierre Ménès, qui a déjà plusieurs fois répondu aux rageux que Canal+ ne pouvait pas se réjouir de la chute libre de l’Olympique de Marseille et que donc lui non plus.