L'Olympique de Marseille s'est imposé grâce à deux penalties contre l'Olympiakos mais Pierre Ménès se pose des questions sur cette rencontre.
L’OM devait gagner mardi soir pour espérer encore pouvoir décrocher la 3e place de son groupe de Ligue des champions et obtenir un ticket pour l’Europa League, et l’OM a gagné. Mission accomplie pour les hommes d’André Villas-Boas. Mais c’est une évidence, l’Olympique de Marseille n’a guère convaincu, et il a fallu deux penalties transformés par Dimitri Payet pour permettre à l’équipe phocéenne de s’extirper du piège tendu par l’Olympiakos. Pour Pierre Ménès, outre le deuxième penalty accordé après une longue séance de VAR, laquelle laisse place à des doutes, comme toujours sur ce genre de situation, on peut se demander si les joueurs de l’OM savaient vraiment qu’il devait marquer un troisième but pour passer devant leurs adversaires grecs.
« Voilà, l’OM a brisé la malédiction et sa série de défaites restera donc bloquée à treize unités (...) Maintenant, que dire de ce match ? Eh bien déjà, qu’il n’était pas digne de la Ligue des Champions. De la part des deux équipes d’ailleurs, qui l’ont joué à un rythme assez affligeant (...) Les penalties ont sauvé Marseille en seconde période. Le premier, accordé par la VAR pour une faute de Cissé sur Thauvin est tout à fait logique et a été transformé par Payet d’une frappe dans la lucarne. En revanche, permettez-moi de dire que le second est assez scandaleux. Parce que la frappe de Rongier est quasiment à bout portant, parce que Rafinha ne fait que se protéger et parce que ses bras sont collés au corps. C’est ce qu’on appelle depuis l’apparition de la VAR, « un penalty à la con » (...) Menant 2-1, on pensait que les Olympiens allaient pousser pour marquer un troisième but qui leur aurait permis de reprendre l’avantage du goal-average particulier par rapport à l’équipe grecque. Est-ce qu’ils ne le savaient pas ? Est-ce qu’ils ne pouvaient pas ? Toujours est-il que c’est l’Olympiakos qui a mieux fini la rencontre », constate, sur son blog, Pierre Ménès après ce succès de l’Olympique de Marseille.