Pierre Ménès est purement scandalisé par ce qu'il a vu mardi soir lors du match entre le FC Porto et l'Olympique de Marseille. Et le consultant de Canal+ a craqué.
Ce n’est pas la première fois que Pierre Ménès s’emporte après un match de football, mais rarement le membre du Canal Football Club n'était entré dans une telle colère, au moins écrite. Sur son blog, et au lendemain de la déroute de l’OM à Porto, qui laisse le club phocéen en très fâcheuse posture en Ligue des champions, Pierre Ménès estime que cette situation est une vraie honte pour un club comme l’Olympique de Marseille et qu’il est désormais temps que les choses bougent radicalement. Pour le consultant de Canal+, André Villas-Boas doit désormais taper dans le tas et mettre des joueurs au placard, sous peine d’être lui aussi en grand danger.
Pierre Ménès estime que la coupe est pleine et les punchlines sont violentes. « Ce maillot bleu marine de l’OM est absolument somptueux. Malheureusement, les joueurs qui le portaient hier soir à Porto ne lui ont pas fait honneur. Même si je n’attendais pas grand-chose des Marseillais, je reste absolument pantois devant la pauvreté de leur prestation au Stade du Dragon (...) Dans cette équipe marseillaise, il y a trop de joueurs qui étaient bons l’année dernière qui sont cette saison hors de forme et loin de leur niveau. Sakai, Sanson, Payet, Benedetto… Ceux-là ne peuvent plus jouer. Ne doivent plus jouer. Il va falloir que Villas-Boas porte un peu ses bijoux de famille, parce qu’il y a des solutions. J’ai trouvé par exemple, que l’entrée de Cuisance apportait plus de consistance au milieu. Et vu le manque de caractère de l’équipe, Strootman ne ferait pas tache non plus. Et peut-être que Germain mérite autre chose que de faire la bonniche dans le dernier quart d’heure. Tout comme Gueye qui est meilleur que Sanson ou Rongier en ce moment. Et puis si Luis Henrique est une pépite, mais qu’on le voit, merde ! (...) Ce que j’ai vu hier soir est indigne de la Ligue des Champions et surtout indigne de l’Olympique de Marseille et de la grandeur de ce club », fulmine, un Pierre Ménès que l’on avait rarement vu aussi furieux ces dernières années.