André Villas-Boas a provoqué un petit séisme mercredi à Marseille en évoquant le choix fait dans son dos par le président de l'OM de prendre un conseiller en charge des transferts.
Si Marcelo Bielsa avait besoin d’un traducteur pour faire passer ses messages souvent forts, y compris lorsqu’il avait quitté l’OM sur un coup de tête après une embrouille avec le président, André Villas-Boas n’a eu lui besoin de personne. Car le coach portugais n’a pas caché son mécontentement de voir débarquer Paul Aldridge au poste de conseiller de Jacques-Henri Eyraud, ce que l’entraîneur marseillais a appris au dernier moment par la bouche d’Andoni Zubizarreta. Clairement agacé, AVB a reconnu qu’il prenait cela comme un peu de défiance à l’encontre de son directeur sportif et que cela le fait réfléchir.
Ne répondant pas directement à une question sur son avenir marseillais, Villas-Boas a fait planer la menace. Pour Pierre Ménès, tout cela ne sent pas bon, et le consultant de Canal+ avoue ne pas comprendre du tout pourquoi Jacques-Henri Eyraud avait procédé de la sorte et pourquoi AVB avait tenu ce discours. « Inquiétante conférence de presse de Villas Boas où on apprend que le club recrute dans son dos. Incorrigible (...) Surtout qu’une qualification en Ligue des champions serait la meilleure nouvelle sur le plan financier (...) Cette conférence de presse est une catastrophe », a lancé Pierre Ménès, qui n’est pas le seul à s’étonner de cette séquence qui intervient alors que tout va bien à l’Olympique de Marseille cette saison.