Dario Benedetto débute sa deuxième année de contrat à l'Olympique de Marseille. Et l'attaquant argentin doit convaincre qu'il peut performer sur une saison entière.
Tandis que Valère Germain est toujours à l’Olympique de Marseille, et que Kostas Mitroglou est clairement poussé vers la sortie par André Villas-Boas, Dario Benedetto est obligé de s’imposer au cœur de l’attaque phocéenne. Durant une saison 2019-2020 tronquée, le joueur argentin arrivé à l’OM l’été dernier a connu des hauts et des bas, ce qui peut s’expliquer par une intégration jamais simple en Europe. Mais cette fois Dario Benedetto doit s’imposer, ce qui n’a pas réellement été le cas dimanche soir face à Brest. Pour Pierre Ménès, Jacques-Henri Eyraud et André Villas-Boas ne peuvent pas trop exiger d’un joueur qui n’est pas du niveau mondial, loin de là. Et le consultant de Canal+ de faire remarquer que l’Olympique de Marseille n’avait pas les moyens financiers de viser beaucoup plus haut que l’ancien de Boca Juniors.
« Quand Benedetto a signé à Marseille, j’ai dit que c’était quand même étrange qu’un avant-centre argentin, aussi âgé, n’ai jamais fait une expérience en Europe. Je trouvais que ce n’était pas bon signe. Il a eu une bonne phase, c’est évident que c’est un mec qui n’est pas maladroit devant le but. Il a profité de la bonne période de l’OM pour marquer quelques buts. Mais c’est vraiment le genre d’avant-centre qui est très dépendant de ses coéquipiers. Il a besoin de ballons pour marquer car il ne va pas se créer des opportunités tout seul. C’est sûr que l’OM mériterait mieux comme attaquant, mais mieux comme attaquant cela veut dire beaucoup d’argent, et on le sait, l’OM de l’argent ils n’en ont pas », fait remarquer, dans PierrotFaceCam, Pierre Ménès.