Dimitri Payet vit une saison un peu particulière à l'OM. L'international français n'est en effet plus autant utilisé qu'avant avec le club phocéen, malgré son statut important à Marseille.
Igor Tudor est un entraîneur de caractère. Cela a pu se voir dès son arrivée à l'OM. Bien que malmené et sifflé, le Croate est resté fidèle à ses principes. Et force est de constater que les résultats parlent pour lui. En Ligue 1, ses troupes sont troisièmes et en Ligue des champions, elles restent sur deux victoires de rang face au Sporting. De quoi relancer toutes les chances de l'OM pour une éventuelle qualification pour les huitièmes de finale de la compétition. Si l'équipe de Tudor tourne globalement bien, un joueur est un peu plus en retrait : Dimitri Payet. En effet, l'international français commence régulièrement les rencontres sur le banc. Pour Tudor, Payet a longtemps manqué de rythme, alors que ses principes de jeu requièrent pressing et mouvements incessants. Malgré son nouveau statut, sans doute difficile à accepter pour un joueur de sa trempe, Dimitri Payet veut continuer de marquer l'histoire de l'OM.
Payet pas prêt à raccrocher les crampons
💯 Dimitri Payet dans le club des centenaires 👏 !
— Ligue 1 Uber Eats (@Ligue1UberEats) October 14, 2022
🤝 A eux 5, ces buteurs ont scoré 𝟱𝟲𝟲 𝗳𝗼𝗶𝘀 en @Ligue1UberEats 🤯 ! pic.twitter.com/yrQCPR2PSq
Récemment, l'ancien Nantais a battu un record XXL, en franchissant le cap des 100 buts et 100 passes décisives en Ligue 1. Une première au XXIe siècle. Mais une chose manque encore à Payet : des titres collectifs. Lors d'une récente interview donnée à Prime Video, l'international français est revenu sur ce gros bémol. Et d'ailleurs, il veut tout faire pour y remédier : « Je veux arriver là avec le bus sur le Vieux-Port en ébullition, c’est un truc que tu partages, c’est ce que j’ai envie de vivre : écrire cette dernière ligne qui me manque pour partir en paix ». A noter également que Payet n'a pas encore prévu de mettre un terme à sa carrière. A 35 ans, il veut encore se donner les moyens de réaliser son rêve : « Je ne me vois pas m’arrêter dans deux ans, je ne suis pas encore prêt. Le matin je me lève, je vais à l’entrainement, jamais en trainant des pieds, j’ai envie. Même là en ce moment c’est difficile, mais je prends le bon côté. Je me dis 'il te reste pas beaucoup de temps profite de chaque moment qu’on te donne, du temps de jeu qu’on te donne' ». Voilà qui a le mérite d'être honnête...