Encore une fois, Dimitri Payet et Arkadiusz Milik n’ont pas évolué ensemble ce dimanche après-midi lors du match entre Troyes et l’OM (1-1).
Et pour cause, c’est Dimitri Payet qui était titulaire à la pointe de l’attaque de l’Olympique de Marseille tandis qu’Arkadiusz Milik, comme trois jours plus tôt à Karabagh en Europa Conférence League, était sur le banc des remplaçants. A un quart d’heure de la fin du match dans l’Aube, l’international polonais a remplacé son capitaine, ce qui a frustré une bonne partie des supporters de l’OM, qui préférerait voir les deux hommes être associés sur le front de l’attaque. Cela n’a pas été le cas et dans le money-time, Marseille a concédé l’égalisation à Troyes. Dans son édition du jour, le journal L’Equipe est une nouvelle fois revenu sur les choix de plus en plus incompréhensibles de la part de Jorge Sampaoli.
Sampaoli de plus en plus critiqué
Donc on enlève Milik du 11 pour mettre Payet en pointe et pour éviter de le glisser à gauche... mais il a passé 90% de son temps ailier sur cette première période 🤦♂️ #TeamOM #ESTACOM
— OM_Fada (@OM_Fadaaaaa) February 27, 2022
« Même avec le ballon, les Marseillais sont trop souvent inoffensifs, à faire tourner à quarante mètres du but sans parvenir à placer l'estocade. Ils n'ont tenté que huit tirs, et la faiblesse récurrente de l'animation est une pierre dans le jardin de Jorge Sampaoli, qui avait encore choisi d'aligner Payet comme numéro neuf » analyse le quotidien national ce lundi au lendemain du match nul de l’OM à Troyes avant de poursuivre et de conclure. « Cela pose deux problèmes. Le premier, c'est que Payet n'est pas un numéro neuf, et qu'il déserte souvent l'axe, occupé par personne ; le deuxième, c'est que Milik reste sur le banc. Pour l'entraîneur argentin, les deux joueurs ne peuvent pas être alignés ensemble, sous peine de déséquilibrer l'équipe et de l'exposer à la perte du ballon. Mais cela vaut peut-être le coup d'y réfléchir encore : ni Dieng, transparent dimanche, ni Ünder, intéressant mais pas aussi décisif, n'ont le talent du Polonais dans les derniers mètres » peut-on lire. Une analyse frustrante pour des supporters marseillais qui attendront un réveil dès ce dimanche au Vélodrome face à Monaco. Avec Milik et Payet, à moins que le Polonais ne soit encore sacrifié.