L'Olympique de Marseille a décidé de changer d'entraîneur et comme Jorge Sampaoli n'est pas du genre à s'installer dans la routine, certains cadres doivent prouver qu'ils méritent de jouer.
Frank McCourt a écouté les supporters de l’Olympique de Marseille, lesquels souhaitaient une révolution au sein de la direction et de l’équipe. Et en décidant de remplacer André Villas-Boas par Jorge Sampaoli, sur les conseils de Pablo Longoria, le propriétaire de l’OM savait évidemment que cela allait avoir des effets directs sur les joueurs marseillais, le coach sud-américain n’étant pas du genre à se contenter de faire la même chose que son prédécesseur et peaufiner ses choix. Résultat, l’effectif de l’Olympique de Marseille a rapidement compris que Sampaoli n’avait aucun à priori et que chacun devait faire ses preuves sous peine de rapidement devoir retrouver le banc de touche. Et après trois matchs de Ligue 1 (Rennes, Brest et Nice), Dimitri Payet et Alvaro Gonzalez sont les premiers à comprendre le message du nouvel entraîneur.
Payet et Alvaro Gonzalez dans le collimateur de Sampaoli
Comme le fait remarquer Alexandre Jacquin, les deux joueurs cadres d’Andre Villas-Boas n’ont pas donné totalement satisfaction à Jorge Sampaoli et l’ont payé. « Les cadres installés dans un confort quasi permanent voient le changement. Premier d’entre eux : Dimitri Payet. Depuis que Jorge Sampaoli a pris ses fonctions, le Réunionnais n’a pas terminé un match. Dit comme cela, ça semble logique vu son état de forme ces derniers mois. Sauf que face à Rennes, puis Brest, ses sorties ont été suivies d’effets positifs pour le collectif (…) Autre leader déboulonné avant le coup de sifflet final lors des deux dernières journées. L’Espagnol n’en a pas l’habitude. Depuis son arrivée au club, il n’avait été remplacé qu’à deux reprises. Mais il s’agissait de sorties pour blessure. Cette fois, l’Ibère a cédé sa place pour des considérations tactiques. Ce qui n’a pas eu l’air de vraiment l’enchanter », fait remarquer le journaliste de La Provence. A Dimitri Payet et Alvaro Gonzalez de montrer que Jorge Sampaoli pouvait réellement miser sur eux deux.