Recruté pour 30ME l’hiver dernier en provenance de West Ham, Dimitri Payet n’a jamais retrouvé le niveau qui était le sien en Angleterre depuis qu’il est de retour à Marseille.
S’il a signé quelques prestations intéressantes en fin de saison dernière, le capitaine phocéen n’est clairement pas à la hauteur des attentes en ce début d'exercice 2017-2018. Du haut de ses 30 ans, l’international français est actuellement en plein cœur des critiques des observateurs. Pour l’instant épargné par la majorité des supporters olympiens, le Réunionnais n’a pas peur de cette pression populaire. Dans une interview accordée au site officiel de l’UEFA, l’ancien ailier gauche de l’AS Saint-Etienne et du LOSC a confié qu’il « adorait » être sous le feu des critiques.
« Marseille m’a marqué et j’ai sauté sur la première occasion pour y revenir. J’aime quand c’est le bordel, j’aime quand il y a le feu à la maison, j’aime quand il faut jouer sous pression, quand on ne vous lâche pas, quand on vous critique. Il faut répondre à ces attentes, à cette pression quotidienne, que ça aille bien ou que ça aille moins bien donc il y a toujours quelque chose qui fait qu’on est sous pression, et c’est ce que j’aime dans ce club, et bien sûr ça se visualise au Vélodrome » a lâché le milieu de terrain des Bleus avant de s’attarder sur le mythique stade de l’OM. « Le Vélodrome est un peu l’emblème de l’OM. Quand on parle de Marseille, on pense tout de suite au Vélodrome. C’est pour ça aussi que je suis revenu, c’est un stade qui m’a marqué, qui m’a marqué pendant l’Euro et qui me manquait ». Le Vélodrome justement n'attend qu'une chose : s'enflammer (de nouveau) pour les coups de génie de son n°10. Prochain rendez-vous, dès dimanche à l'occasion de la réception de l'ASSE...