Malgré ses performances irrégulières, Pau Lopez reste un élément important du vestiaire à l’Olympique de Marseille. Le gardien espagnol fait partie de ces cadres que les joueurs peuvent consulter pour obtenir des explications. Joaquin Correa s’y est essayé mais l’Argentin n’a pas apprécié la franchise de son coéquipier.
Pau Lopez vit peut-être ses dernières semaines à l’Olympique de Marseille. D’après le journal L’Equipe, le club phocéen pense à changer de gardien pendant le mercato estival. La direction olympienne, stoppée dans cette même initiative parc l’ancien coach Marcelino l’été dernier, ne se satisfait pas des performances de l’Espagnol. Il faut dire que le dernier rempart se montre irrégulier dans ses prestations.
La magnifique double parade de Pau Lopez qui permet à l'OM de rester dans le match ! 🥵#SLBOM | #UEL pic.twitter.com/OJ2ujnQOMC
— CANAL+ Foot (@CanalplusFoot) April 18, 2024
Décisif lors du quart de finale retour de la Ligue Europa contre Benfica (1-0, 4-2 tab), Pau Lopez avait ensuite déçu en championnat face à Toulouse (2-2) et Nice (2-2). Ses mauvaises copies alimentent la réflexion des dirigeants, au même titre que son rôle au sein du vestiaire. En effet, le quotidien sportif décrit un cadre important pour le groupe de Jean-Louis Gasset. L’ancien portier de la Roma n’est pas forcément le plus bavard. Mais son altruisme en fait une personne respectée et appréciée.
Pau Lopez trop franc pour Correa
Nos confrères rappellent l’anecdote concernant le jeune François-Régis Mughe, arrivé en retard à un entraînement en pleine période difficile, et dont l’amende avait été payée par un Pau Lopez conscient que l’ailier possédait l’un des plus petits salaires de l’équipe. On apprend également que le gardien de 29 ans avait été sollicité en avril par Joaquin Correa qui souhaitait comprendre son faible temps de jeu. Transparent, le cadre marseillais lui a clairement exposé les raisons. Sauf que le milieu offensif n’a pas apprécié. Malgré leur amitié, l’Argentin n’a plus parlé à son coéquipier pendant plusieurs jours. Sans doute le temps d’accepter des vérités difficiles à encaisser.