En pleine crise sportive, l’Olympique de Marseille a bien du mal à se relever.
Malgré l’amélioration aperçue lors des dernières rencontres, les hommes de Rudi Garcia ne parviennent pas à se sortir de cette mauvaise spirale. Pendant ce temps-là, la colère des supporters monte au fil des semaines, d’autant que l’OM lutte également sur le marché des transferts. D’ailleurs, beaucoup accusent le propriétaire Frank McCourt de ne plus verser le moindre centime. Des critiques injustes selon son ancien collaborateur à Marseille Didier Poulmaire, déçu de la réaction du public.
« Il est actuellement dans la difficulté de la gestion d'un club, celle d'affronter les aléas sportifs et populaires. Il ne faut pas oublier non plus les beaux résultats de la saison dernière. Il ne faut pas oublier tout le travail qui a été fait, a rappelé l’avocat dans L’Equipe. Il y avait une extrême urgence à la reprise. Frank a investi des sommes très importantes. Il y a eu une prise de risques. La structure était mal en point. Il ne faut pas avoir la mémoire courte, ni minorer la difficulté du travail qu'il y avait à faire. Après, c'est le foot, Marseille. L'échec du sportif balaye vite tout ça. »
L'explication du « Champions Project »
Quant au fameux « Champions Project », le slogan moqué car jugé trop ambitieux, Didier Poulmaire conseille aux détracteurs de ne pas rire trop vite. « C'était une formule pour faire comprendre que le projet était ambitieux. Elle symbolise la dynamique, a-t-il expliqué. Frank McCourt n'a pas repris l'OM pour être en milieu de tableau. Son ambition a toujours été d'être champion. Il s'est donné entre cinq et dix ans. Il a de la ressource. » Le problème, c'est que les fans de l'OM ne sont pas réputés pour leur patience...