Que l'on apprécie ou pas le président de l'Olympique de Marseille, force est de constater que ce dernier subit un traitement sans pitié, notamment sur les réseaux sociaux où l'anonymat permet bien des débordements. Alors que l'on a évoqué une possible protection policière pour le logement de Vincent Labrune, Pascal Praud a quand même tenu à faire remarquer qu'il était un peu facile de mettre sur le dos du patron de l'OM la totalité de la situation actuelle du club phocéen. Mais il n'est tout de même pas tendre avec ce dernier.
« Cette expérience à Nantes m’a renseigné sur un point : dans le monde du foot, il faut être le patron. Ou quitter le navire. En clair, si vous n’êtes pas l’actionnaire, si vous ne signez pas les chèques, si l’argent ne sort pas de votre poche, mieux vaut aller vendre de la limonade (…) Je ne cherche pas à défendre Vincent Labrune, président de l’Olympique de Marseille, cible depuis des semaines de la vindicte des supporters marseillais. Je lis ici et là que je serais son avocat. Il n’en est rien. Je pense même que Labrune devrait partir. Il n’a pas de résultats. Il s’est sans doute trompé dans le choix de Michel. Mais Labrune fait avec ce qu’on lui donne et on ne lui donne pas grand-chose. Il n’est pas le taulier, fait remarquer, sur Yahoo, Pascal Praud, avant quand même de se faire très critique sur la gestion actuelle de l’Olympique de Marseille. Sans argent, sans footballeurs en acier trempé, sans un entraîneur au sommet, sans un président charismatique, Marseille est condamné à la médiocrité. Plus qu’ailleurs, il faut être fort pour réussir dans une ville qui déteste les tièdes, chérit les excès et attend les miracles. »