Faute de match, l’OM s’est offert un entrainement au Vélodrome devant quelques milliers de spectateurs, ce qui peut permettre de redonner un peu le moral aux joueurs, déjà en difficulté cette saison. Pour André Villas-Boas, qui doit justement insuffler l’envie de revenir au premier plan, c’est loin d’être gagné. S’il n’a pas voulu baisser pavillon, l’entraineur portugais a reconnu en conférence de presse dans la foulée de l’entrainement que la situation financière du club interdisait tout recrutement, et qu’une vente majeure comme celle de Luiz Gustavo ne donnait aucune garantie.
« Oui, je l'ai déjà dit, mais ça n'entre peut-être pas dans la tête des gens. On n'a pas d'argent, c'est la situation qui m'a été transmise par le club et le propriétaire. Je ne sais pas s'ils ont l'option ou non de mettre plus d'argent, je pense que Frank McCourt ne veut pas. On fait les choix avec ce type de conditions, oui, pour acheter on doit vendre. On a déjà vendu, mais pour faire le bilan de ce qui s'est passé les années précédentes ici. Evidemment, c'est une situation difficile, mais c'est notre réalité. On n'a jamais cherché des excuses. On va continuer à travailler, mais oui, en ce moment, il n'y a pas de recrues, pas d'options, on ne cherche rien, vous pouvez fermer toutes ces conversations sur le mercato. On n'a pas d'argent, pour aller sur le mercato, on doit évidemment vendre », a livré l’entraineur marseillais, pas persuadé que la vente bien partie de Luiz Gustavo permette de récupérer Valentin Rongier dans le même temps. Et que dire alors des recherches pour un arrière gauche…