Mercredi soir, l’émission « Pièce à conviction » de France 3 est revenue sur les conditions de certains transferts à l’Olympique de Marseille au début des années 2000.
A cette époque, le milieu du banditisme serait parvenu à récupérer de l’argent sur les mouvements de joueurs au club phocéen. Le tout avec la complicité des dirigeants. Une pratique évidemment démentie par certains, mais confirmée par d’autres. A l’image de Frédéric Dobraje, l’agent de Robert Pirès qui a subi des pressions de la pègre locale.
« A la fin de sa deuxième saison à Marseille, Arsenal voulait absolument Robert. J'ai fait la transaction avec Arsenal et Arsenal m’a rémunéré, un montant de 8% sur les rémunérations du joueur », a raconté l’ancien gardien de but, qui ne pensait pas avoir affaire à François Vanverberghe, le neveu du célèbre parrain « Francis le Belge ».
« On fait 50/50 ? »
« Une fois que tout était acté, je me trouvais sur une île dans le sud de la France et, au moment d’aller à l’embarcadère, je suis tombé sur trois personnes qui m’ont "approché" en me disant : "Comment on fait ? On fait 50/50 ?" Je demande : "50/50 sur quoi ?" "Ben, sur la somme que tu vas toucher à Arsenal." Je comprends alors une chose, c’est que puisque je n’ai jamais vu ces gars-là, qu’il y a quelque chose qui s’est tramé dans mon dos », a dénoncé Frédéric Dobraje à visage découvert.