Les hostilités de l’Olympico ont réellement débuté lors des conférences de presse de l’Olympique Lyonnais puis de l’Olympique de Marseille vendredi.
Si Léo Dubois et Rudi Garcia n’ont pas attisé le feu en se contentant de déclarations plus ou moins banales, Dimitri Payet, lui, a lancé une belle pique sur son ancien entraîneur. « Ça fait bizarre de le voir dans le camp d'en face. Il y a quelques mois, quand on recevait Lyon, il avait eu une causerie sur les joueurs lyonnais, les supporters lyonnais, le président lyonnais... Ça fait bizarre qu'il postule pour ce club trois mois après… », a lancé l’ancien capitaine de l’OM, qui reste donc en froid avec Garcia. Une déclaration qui a fait couler beaucoup d’encre. De quoi plaire à Jérôme Rothen.
« J'adhère au discours de Payet, j'aime que les joueurs prennent position comme ça. S'il n'a pas envie de parler, il ne vient pas en conférence de presse. Tu ne fais pas une année aussi médiocre que l'an dernier sans qu'il y ait des tensions au sein du club. Rudi Garcia avait pris position en écartant les anciens, il mettait les joueurs-cadres de côté... Cela crée de grosses tensions dans le vestiaire, il y a beaucoup de tensions de la part de certains joueurs. J'étais le premier étonné qu'il rebondisse à l'OL et tienne ce discours sur Lyon, mais aujourd'hui, il n'y a plus de valeurs. Et même si c'est un club rival, tu peux t'y retrouver. Je n'attendais pas d'entendre Payet et sa sortie pour penser que l'accueil réservé à Rudi Garcia sera très tendu et électrique. La motivation vient naturellement sur ces matchs. C'est une rivalité nouvelle entre ces deux clubs, mais qui se rapproche de celle qu'on a pu connaître à une époque entre Paris et Marseille. Le championnat a besoin de ces chocs pour exister et redorer son blason », a détaillé le consultant de RMC, qui estime donc que Payet a simplement joué son rôle de cadre à Marseille. L’OM a donc gagné l’avant-match. Aux hommes d’André Villas-Boas de confirmer tout cela sur la pelouse du Vélodrome dimanche soir...