Les trois matches de suspension infligés à Anthony Lopes suite aux graves incidents du match OM-OL ne sont rien par rapport à ce qu'avait demandé l'Olympique de Marseille, à savoir deux ans de suspension pour le gardien de but de l'Olympique Lyonnais et un retrait de points à son club, tout cela avec effet conservatoire, afin qu'un éventuel appel ne bloque pas les sanctions. Dans le rapport d'audition que s'est procuré ce dimanche L'Equipe, on apprend notamment que l'OM a traité Anthony Lopes de « multirécidivistes » en citant notamment trois événements supposés qui prouveraient cette accusation.
Seul problème, l'Olympique de Marseille semble s'être totalement raté et le quotidien sportif explique pourquoi. « Lorsqu’il prend la parole ensuite, Eyraud parle d’un multirécidiviste. L’OM va même rappeler « ses antécédents » en citant trois dates, assez surprenantes : le 31 janvier 2017 (le gardien avait barré le nom de Saint-Étienne sur son maillot collector de la Coupe de France), le 2 novembre 2017 (Lyon-Everton, avec peut-être une confusion avec le match aller, le 19 octobre, où Lopes avait été frappé par un spectateur anglais), et le 9 décembre 2017 (l’OL joua le lendemain à Amiens, sans rien de particulier concernant l’international portugais) », raconte L'Equipe. Une confusion assez étonnante dans la mesure où l'Olympique de Marseille a eu largement le temps de préparer son dossier.