Interpellé au lendemain du match Nice-OM, en août dernier, le supporter de Nice qui était entré sur la pelouse admet avoir eu un comportement totalement stupide. Mais il a confié à la police être l'objet de menaces de mort.
Entre un supporter fou de rage qui entre sur un terrain de football pour en découdre avec des joueurs et des anonymes qui menacent de mort ce même supporter, il y a clairement photo niveau débilité. Ce samedi, L’Equipe publie quelques extraits de l’audition de Tony, le supporter de Nice qui avait eu la « vedette » le 22 août dernier après être entré sur la pelouse de l’Allianz Riviera pour en découdre avec des footballeurs de l’Olympique de Marseille, dont Dimitri Payet et Gerson. Interpellé par la police deux jours plus tard, cet Ultra n’a pas du tout nié sa responsabilité, reconnaissant même plusieurs fois avoir eu un comportement totalement stupide. « Quand j'ai vu Payet balancer les projectiles, j'ai vu rouge mais je me suis directement rendu compte que c'était une bêtise (...) Je m'en suis rendu compte aussitôt. Je suis reparti en tribune, je ne voulais pas que ça aille plus loin, mais je savais que j'avais fait une connerie (...) Je savais que j'étais mort, que j'avais fait un geste inapproprié (…) je suis le premier écoeuré de ce que j'ai fait, c'est la plus grosse connerie de ma vie, je regrette ce qui s'est passé », a notamment expliqué Tony, qui n’a aucune explication rationnelle à son attitude.
Continuant son récit à la police, le fan niçois a admis que dès son retour chez lui, il n’a pas eu besoin d’en parler à sa copine, laquelle avait déjà compris que sa vie basculait ce soir-là. « En arrivant chez moi, il y avait ma copine. Elle m'avait déjà vu à la télé, et avait déjà reçu des menaces sur Instagram, Twitter. Mon adresse a même été divulguée. Elle était en panique totale quand je suis arrivé (...) Moi-même, en sortant du stade, j'ai commencé à recevoir des menaces via les réseaux sociaux. Il s'agit de menaces de mort, à plusieurs reprises. Des faux comptes ont été créés à mon nom, mes parents ont également eu leur adresse qui a fuité sur les réseaux sociaux. J'ai compris que j'allais avoir de gros problèmes. J'ai reçu quantité de menaces de mort ininterrompues depuis les faits, j'ai coupé Instagram et Facebook direct une heure après les faits », a expliqué le supporter de l’OGC Nice, qui sera jugé le 22 septembre prochain, mais est déjà interdit de stade dans notre pays.