Neuf mois après son dernier but en L1 (le 28 février contre Nîmes), Dario Benedetto a retrouvé le chemin des filets avec l’OM, samedi face à Nantes.
Remuant sur le front de l’attaque olympienne, l’Argentin de 30 ans a été récompensé par un penalty joliment frappé, et offert sur un plateau par le tireur désigné, à savoir Dimitri Payet. A Marseille, on croise les doigts pour que ce but inscrit par Dario Benedetto soit celui du déclic, l’ancien idole de Boca Juniors n’ayant pas de concurrence en Provence. Malgré une très longue traversée du désert, celui qui est titulaire ce mardi pour défier l'Olympiakos en Ligue des Champions, n'a jamais trop douté. C’est ce que raconte un proche du vestiaire, interrogé par Le Parisien.
« Il a douté, mais ce n'était pas non plus le mec qui gamberge tellement qu'il arrive en faisant la gueule à l'entraînement. Il est très costaud mentalement, il savait que ça allait tourner. L'aspect mental est particulièrement important pour les joueurs offensifs, précise une autre figure de la Commanderie. André est intelligent, il sait leur parler. Il le soutenait en conférence de presse, mais aussi en privé, devant le groupe, reprend ce même témoin. Et comme tout le monde, même les stars, n'était pas très bien, il n'est jamais devenu le vilain petit canard » a confié cette source, pour qui André Villas-Boas a également été crucial dans la gestion de Dario Benedetto au cours des derniers mois. Face à Strasbourg puis le FC Porto, l’Argentin était pourtant sur le banc, Valère Germain lui ayant été préféré. Mais l’ancien Monégasque n’a pas vraiment saisi l’opportunité tendue par son coach, au contraire de Dario Benedetto, excellent face à Nantes. Une belle performance à confirmer contre l’Olympiakos ce mardi puis à Nîmes, vendredi soir en Ligue 1.