Les incidents entre Nice et l'OM n'ont pas fini de faire parler, et La Provence entre dans la mêlée avec beaucoup d'engagement.
Sur la Cote d’Azur, l’OM a habituellement un sérieux rival avec Monaco. Mais les chocs sont souvent chauds avec Nice, et le retour des supporters dans les stades a malheureusement fait dégoupiller l'affiche entre l’OGCN et Marseille de dimanche dernier. Chez les dirigeants comme chez les supporters, cela ne s’est pas franchement calmé depuis les incidents qui ont précipité l’arrêt du match, puis sa reprise sans l’OM sur le terrain. Les accusations volent mais tout le monde est au moins d’accord sur un point : les jets de bouteilles sur les joueurs marseillais ont provoqué ces incidents, et sont une très mauvaise publicité pour le football français. Même s’il n’y a bien évidemment pas qu’à Nice que cela se produit, La Provence pointe clairement du doigt les supporters azuréens, et notamment ses ultras de la Populaire Sud. Jean-Claude Leblois, journaliste à La Provence, a dressé un portrait très peu engageant d’une partie des supporters niçois et de leur rapprochement politique.
Les mots du président 𝗣𝗮𝗯𝗹𝗼 𝗟𝗼𝗻𝗴𝗼𝗿𝗶𝗮 suite aux incidents survenus ce soir à l'Allianz Riviera. #OGCNOM pic.twitter.com/DqyVtWXQJp
— Olympique de Marseille (@OM_Officiel) August 22, 2021
« D’ordinaire mesuré et toujours nuancé, Rivère s’est lancé dans cette sortie lunaire après avoir discuté à deux reprises avec les ultras de la Populaire Sud. Dont certains portaient un nauséabond tee-shirt, avec le drapeau confédéré incrusté sur l’inscription "NF" (pour "Nissa Fans", mais en référence au logo du Nationalist Front, un groupuscule néo-nazi américain). La deuxième fois, comme pour les féliciter, il les a même applaudis avant de retourner vers le tunnel. Signe de l’emprise de certains dirigeants du football français (il n’est pas le seul), pieds et poings liés face aux agissements de leurs pseudo-supporters. Dimanche, Jean-Pierre Rivère s’est vautré dans le populisme avec une démagogie crasse », a balancé le journaliste de La Provence, pour qui le doute n’est pas possible concernant les agissements de dimanche soir, que ce soit concernant les supporters comme les dirigeants niçois.