L'Olympique de Marseille a probablement les moyens de s'offrir une armée d'avocats, mais il n'empêche que dans le dossier du licenciement de Michel, cette armée pourrait connaître bien des soucis. Car si l'on en croit l'ancien entraîneur espagnol de l'OM, limogé le 19 avril dernier, les motifs utilisés par les anciens dirigeants du club phocéen pour le virer sont assez nébuleux, et ressemblent surtout à une accumulation de faits destinés à essayer de convaincre Michel de transiger à l'amiable.
Un choix que n'a visiblement pas décidé de faire l'ancien coach de l'Olympique de Marseille, lequel est revenu sur ce sujet lors d'une émission sur la radio Cadena Ser. Selon Michel, parmi les griefs cités par l'OM pour le licencier pour faut grave, on trouve à la fois le fait qu'il ne « portait pas l’équipement du club » lors des matches et des conférences de presse, mais également qu'il aurait accusé un joueur de dopage, sans que toutefois le nom du joueur concerné soit dévoilé. Pour Michel, cette procédure initiée par le club phocéen ne ressemble à rien, et il en a profité pour égratigner les anciens dirigeants de l'OM, notamment le président de l'époque et l'ancienne propriétaire. « Je suis désolé que ça soit comme ça avec un club tel que l'Olympique de Marseille qui ne mérite pas ça. (...) Labrune, Margarita Louis-Dreyfus, aucun des deux n'aime le football », a lancé, au micro de la radio espagnole, le technicien espagnol. Résultat, l'OM et son ancien entraîneur se retrouveront devant les Prud'hommes le 13 mars 2017, à moins que d'ici là Frank McCourt négocie une solution avec Michel histoire d'éviter un passage au tribunal.