Malgré la série de victoires en cours, l’Olympique de Marseille s’est offert une polémique surréaliste dont le club provençal a le secret ces derniers jours.
Si Jacques-Henri Eyraud s’est mis dans de beaux draps en refusant de donner sa part de recette à Trélissac en Coupe de France, le président olympien s’est enfoncé en justifiant ensuite cette décision. Mais par la suite, c’est sa décision de recruter Paul Aldridge pour favoriser les départs des joueurs de l’OM vers l’étranger qui a clairement agacé André Villas-Boas. Au point que ce dernier l’annonce en conférence de presse, et provoque même l’apparition d’une rumeur faisant état de son départ en fin de saison. Une situation tendue que l’entraineur portugais a tenu à désamorcer après la qualification de son équipe face à Granville en Coupe de France.
« J'ai parlé avec Jacques-Henri. On s'est rencontrés. On a clarifié un peu les choses et tout va retourner à la normale. Je suis un homme émotionnel (sic), c'est facile de voir que j'étais avec les émotions quand j'ai pris la parole en conférence de presse. Il y a toujours dans les organisations des problèmes de manque de communication qui parfois portent à des situations comme ça. Nous sommes deux hommes professionnels qui sommes capables de mettre les choses en place pour le bien de l'OM qui est le plus important de tous, pour les supporters et son amour pour l'OM. On reviendra sur cette réunion lundi. On reste focalisés sur notre objectif de la saison. Mon départ en fin de saison ? Ce qui est sorti aujourd'hui dans Le Parisien, ce ne sont que des mensonges. Tout le monde me connaît, je suis déjà passé dans des grands clubs. Je ne cherche pas une sortie pour un grand club. C'est plus probable que tu me trouves dans le désert après que dans un autre grand club. Je ne cherche rien. Tout reviendra à la normale. On va régler les choses. C'est dommage pour vous, il n'y aura pas de manchette mais c'est comme ça », a livré « AVB », qui a préféré calmer un peu les choses devant les proportions que cela prenait sur ces derniers jours.