Frank McCourt avait plutôt bien caché son jeu, mais il est apparu au grand jour ce lundi au moment où Margarita Louis-Dreyfus a annoncé la vente de l’OM à l’investisseur américain. Ce dernier a fait un petit show à l’américaine dans la mairie de Marseille, annonçant à quel point il était ravi de prendre les commandes d’un club aussi prestigieux.
« C’est un grand jour. Je récupère un club qui est le plus grand club français, et parmi les plus grands au monde. Il ne m’appartient pas. Il appartient aux fans, aux salariés, aux coachs, aux joueurs et aux partenaires. Participer à l’histoire de l’Olympique de Marseille et guider le club vers le succès, à la fois sur le terrain et en-dehors, est un honneur et un privilège pour ma famille et moi-même. L’OM est à la fois l’un des clubs de football les plus anciens et les plus respectés au monde, c’est aussi le seul club français à avoir remporté la Ligue des Champions de l’UEFA et c’est surtout l’une des marques les plus iconiques du monde du sport. L’OM bénéficie du soutien passionné de légions de fans à Marseille, en France et partout dans le monde. En tant que responsable de l’OM, mon ambition sera de reconstruire une équipe de très haut-niveau, d’offrir la meilleure expérience dans le football pour les passionnés, de renforcer les liens du club avec ses supporters et la Ville de Marseille et de mener le club vers une stabilité financière sur le long-terme. Je veux une équipe qui vise le titre chaque saison, c’est mon aspiration numéro 1. Je veux construire une formation cohérente, stable, compétitive, qui va permettre d’installer de la régularité. C’est un engagement de long terme de ma famille et moi. Je suis le seul actionnaire de mon entreprise familiale. J’aimerais, qu’un jour, un de mes enfants reprenne le club. Je vois loin. Je ne suis pas un fonds d’investissement qui achète et revend, c’est un engagement personnel, total. J’aime le sport, j’aime la victoire », a souligné Frank McCourt, qui n’a pas voulu donner de détails financiers de cette opération, pour la bonne et simple raison que, si celle-ci est conclue dans les grandes lignes, il reste de nombreux détails à régler sur cette période de transition jusqu’à la fin de l’année.